C’est en passant par le fils qu’on peut dire « Notre Père ».

Le baptême donné par Jean-Baptiste est une purification. Symbolisme de l‘eau : « Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés de vos souillures… je mettrai en vous un esprit nouveau. » (Mc 1,7).

Tout est centré sur la nouvelle naissance et la manifestation du Père : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. »
C’est sans doute pourquoi le Christ est représenté comme le plus petit d’entre tous : Jésus est cerné de toutes parts, livré au monde.

C’est un monde nouveau qui commence, une re-création de l’être humain.
− Le baptême est montré comme une naissance. cf. liturgie des heures : baptême du Seigneur
− Le Jourdain est le fleuve à traverser pour entrer dans la terre promise (Josué 3-4). Jésus commence sa mission là où s’arrêtait le Pentateuque : il vient prendre la tête des pécheurs (ses premiers disciples) pour en faire le peuple de Dieu et le faire entrer dans le Royaume de Dieu.

On a à faire à une source jaillissante (Samaritaine, Jn 4, 14.)

Il était difficile de représenté Jésus dans l’eau, ce qui peut expliquer que les eaux soient représentées comme recouvrant Jésus.

« Le ciel s’ouvrit » : le ciel était fermé depuis que l’Esprit de Dieu n’inspirait plus de prophètes (Isaïe 63,19). Avec Jésus, de nouveau l’Esprit Saint est donné.

« L’Esprit Saint descendit comme une colombe » : l’Esprit de Dieu avant la création (Gn 1, 2) et aussi la colombe de Noé, après le déluge (Gn 8, 8-12). Le baptême de Jésus ouvre une nouvelle création et une ère de paix.