Dans notre société où les divorces sont nombreux, où les familles monoparentales et recomposées sont légions, le rôle du père n’est plus aussi clairement défini que lorsqu’il prenait figure de patriarche.

L’image du père a changé : aujourd’hui le père assume lui aussi ses sentiments pour ses enfants, rôle anciennement plutôt dévolu à la mère.

Néanmoins, le rôle du père reste primordial dans la construction de l’enfant : il reste le garant de l‘autorité constructive qui positionne les limites.

La plupart du temps, je m’adresse personnellement à mon père, le désignant souvent sous l’appellation « Papa ».

Quand je dis « notre Père », je m’adresse, avec mes frères, à celui qu’ensemble nous reconnaissons comme notre Père : celui qui est à l’origine de notre vie. Je suis renvoyé à toutes mes expériences humaines de paternité et en même temps je sais que ce Père là est tout autre.

Qui es-tu, Toi que j’ose appeler Père ?

Moi, l’homme aux pieds pris dans la glaise, c’est dans l’Esprit que je prononce ton nom de Père. Ce n’est pas de moi-même.

Où es-Tu ? Aux cieux ? Est-ce un lieu ? Ma pensée d’homme a besoin de te situer.

Gagarine, le premier homme dans l’espace, déclara n’avoir pas rencontré Dieu dans le ciel.

Dire « les cieux », c’est dire que tu es le Tout Autre, transcendant. Où te chercher ? Présent à chacun, tu viens à ma rencontre, tu prends l’initiative.

N’es-tu pas dans chacune de mes rencontres humaines ?